Zelimkhan CHAVKHALOV - Avocat à Strasbourg

J'interviens partout en France pour défendre vos intérêts

Droit de la sécurité privée - retrait ou refus d'agrément, de carte professionnelle ou d’autorisation préalable par le CNAPS

Le CNAPS retire ma carte professionnelle ou refuse de me la délivrer ou renouveler. Que faire ?

Le CNAPS c'est quoi ?


Pour l'exercice de l'activité de sécurité privée, vous devez obligatoirement passer par le Conseil National des Activités Privées de Sécurité, plus communément appelé CNAPS. Il s'agit de l'organe qui délivre les autorisations préalables de formation, les agréments et les carte professionnelle pour les agent de sécurité privée.



Pourquoi le CNAPS refuse de délivrer ma carte professionnelle ?


Si vous avez des antécédents judiciaires, une mention dans votre TAJ et/ou un casier judiciaire, il est probable que le CNAPS vous refuse ou retire l'agrément ou la carte professionnelle.  Souvent, de telles décisions ne sont pas justifiées.


Tel est le cas lorsque par exemple, vous aviez été mis en cause à tort dans une procédure pénale, suite à une plainte abusive ou un signalement erroné et que l'affaire a été classée sans suite. Il peut également s'agir de faits qui relève de votre lointain passé ou des erreurs de jeunesse ou de parcours.


Comprendre le motif du refus CNAPS est la première étape pour construire un recours solide. De cette façon, je vous aide à analyser et interpréter cette décision pour envisager la meilleure stratégie de contestation.



Pourquoi choisir Maître CHAVKHALOV ?


Face au CNAPS, il vous faut un avocat expert en droit de la sécurité privée. Je vous propose de contester la décision du CNAPS à des tarifs abordables en fonction de votre situation et de vos besoins.


Je vous accompagne pour maximiser vos chances de succès en vous fournissant un service juridique rigoureux et adapté et cela, en totale transparence s'agissant de mes honoraires.


Grâce à une solide expérience en droit de la sécurité privée, je vous garantis un travail de qualité. 



Quelles sont les démarches de Recours avec Maître CHAVKHALOV ?


En plus d'un recours en annulation, il peut être nécessaire de déposer une requête en référé compte tenu de l'urgence qui peut résulter de votre licenciement pour refus de carte professionnelle.


Le recours administratif préalable obligatoire (RAPO) auprès de la CNAC a été supprimé et n'est donc plus nécessaire. En revanche, je peux envoyer pour vous un recours gracieux au directeur du CNAPS, ce qui peut être utile dans certains cas.

Devant quel tribunal se fait la procédure de contestation ?


Le Tribunal administratif compétent pour traiter de votre litige avec le CNAPS est généralement celui de votre lieu de résidence ou du lieu où vous exercez votre activité. Bien que mon cabinet soit basé à Strasbourg, je peux vous représenter devant n’importe quel Tribunal administratif partout en France.


La procédure étant essentiellement écrite, nous pouvons échanger par téléphone, visioconférence ou par courrier électronique pour chaque étape de votre dossier, garantissant ainsi un accompagnement réactif et adapté à vos besoins, quel que soit votre lieu de résidence.



Quels sont les délais pour agir en justice suite à un refus du CNAPS ?


Même si le délai de recours est de deux mois, ne tardez pas à me confier la défense de vos intérêts, surtout si vous êtes en exercice.


En cas de licenciement il pourrait être trop tard pour demander la suspension de la décision et obtenir une autorisation provisoire, car le juge des référés pourrait considérer que votre demande n'est plus urgente si la rupture du contrat de travail est déjà intervenue suite au refus de renouvellement de votre carte professionnelle par le CNAPS.



Comment ça se passe pour le paiement des honoraires ?


Une fois que vous aurez pris contact avec moi, je vous fournirai un devis personnalisé ainsi qu’une convention d’honoraires, que vous recevrez par email pour une signature électronique simplifiée. Cette transparence dans nos échanges vous permet de comprendre clairement les coûts associés à votre dossier.


Pour rendre vos démarches plus accessibles, je propose des options de paiement flexibles, avec la possibilité de régler en 3 ou jusqu'à 10 échéances mensuelles.


De plus, j’interviens également dans le cadre de l’aide juridictionnelle totale, garantissant que chacun puisse bénéficier d'une défense juridique adaptée à sa situation, sans compromettre ses ressources financières.



Agir rapidement face à un refus CNAPS


Obtenir votre carte professionnelle CNAPS est indispensable pour exercer dans le secteur de la sécurité privée. En cas de refus, il est crucial d'agir rapidement pour maximiser vos chances de succès. Contactez moi pour bénéficier d'un accompagnement professionnel dans vos démarches de recours, incluant des solutions de paiement flexibles et l’accès à l’aide juridictionnelle totale.

Où intervient Maître CHAVKHALOV ?


Où que vous soyez en France, je vous accompagne dans vos recours contre les décisions du CNAPS. Grâce à une communication fluide et des outils adaptés, nous collaborons à distance tout en maintenant un suivi personnalisé et réactif. Mon objectif est de vous offrir une défense efficace et sur-mesure, vous permettant de contester ces décisions en toute sérénité, quel que soit votre lieu de résidence.

Maître Zelimkhan CHAVKHALOV

Questions fréquentes

  • Qu'est-ce que le CNAPS ?

    "CNAPS" est l'abréviation pour "Conseil national des activités privées de sécurités". Il s'agit d'une administration publique, appelée établissement public administratif de l’État, qui fonctionne sous la tutelle du Ministre de l'Intérieur. Le CNAPS est chargé de la régulation et du contrôle des activités privées de sécurité. Créé en 2011, il exerce une mission d'autorité administrative indépendante.


    A ce titre, le CNAPS a notamment pour mission de délivrer les autorisations d'exercice, les agréments et les cartes professionnelles nécessaires pour les activités de sécurité privée. Cela concerne notamment les domaines tels que la surveillance, le gardiennage, la protection des biens et des personnes, le transport de fonds, la sécurité électronique, ainsi que les formations professionnelles liées à ces activités.


    En plus de ses attributions administratives, le CNAPS est également chargé d'assurer le respect des règles et des obligations professionnelles par les entreprises et les agents de sécurité privée. Il peut effectuer des contrôles, mener des enquêtes administratives et prendre des mesures disciplinaires en cas de manquements.

  • Comment faire un recours auprès du CNAPS ?

    Le recours administratif préalable obligatoire a été supprimé et n'est donc plus nécessaire pour saisir le Tribunal administratif compétent. Vous pouvez cependant adresser un recours gracieux auprès du Directeur du CNAPS pour lui demander de reconsidérer sa décision. Ce recours interrompt le délai de recours contentieux devant le Tribunal. 


    Le Directeur du CNAPS dispose de deux mois pour répondre, à défaut de quoi le recours est considéré comme étant implicitement rejeté. Vous disposerez dès lors à nouveau d'un délai de deux mois pour saisir le Tribunal administratif compétent. Il est fondamental de garder une preuve de réception du recours par le CNAPS, la lettre recommandée avec avis de réception étant le meilleur moyen.

  • Pourquoi le CNAPS ne me répond pas ?

    En pratique la durée du traitement de votre demande d'agrément, de carte professionnelle ou d'autorisation préalable dépend de la quantité de demandes à traiter et des besoins d'enquête administrative vous concernant. 


    Légalement, le CNAPS dispose d'un délai de deux mois pour répondre à la demande. L'absence de réponse dans ce délai vous donne le droit de saisir directement le Tribunal administratif compétent, puisqu'il s'agit d'un refus implicite. 


    Il est cependant conseillé d'adresser une demande de communication des motifs du refus implicite engendré par l'absence de réponse. Cette demande aura pour effet de prolonger le délai de recours devant le Tribunal qui est de deux mois suivant la fin du délai imparti au CNAPS pour répondre et lui permettra d'apporter une réponse, le cas échéant positive, à votre demande de carte professionnelle.

  • Que faire si ma demande de carte professionnelle a été rejetée, sans recevoir de courrier ?

    Lorsque vous introduisez une demande d'autorisation préalable, de carte professionnelle ou d'agrément dirigeant, le CNAPS vous délivre un accusé d'enregistrement accompagné d'un numéro de dossier.


    Ce numéro vous permet de suivre l'avancement de votre demande sur le téléservice du CNAPS, appelé "DRACAR", accessible à l’adresse suivante : https://teleservices-cnaps.interieur.gouv.fr/teleservices


    En principe, tant qu'aucune décision n'est prise, le statut affiché sera "Dossier complet, instruction en cours".


    Si le statut change en "Demande rejetée, une notification motivée vous est adressée par courrier" et que vous ne recevez pas la décision sous deux semaines, il est recommandé de contacter par mail la délégation CNAPS responsable de votre dossier afin de demander la communication de cette décision.


    Le CNAPS dispose d’un délai de deux mois pour statuer sur votre demande à compter de la date d'enregistrement. Passé ce délai, vous pouvez saisir le Tribunal administratif, que vous ayez reçu une décision ou non.

  • Comment contester une décision du CNAPS ?

    Le recours administratif préalable obligatoire ayant été supprimé, il suffit de saisir le Tribunal administratif de votre lieu de résidence dans un délai de 2 mois suivant la réception de la décision de refus de carte professionnelle.


    Le recours doit être écrit et motivé et contenir une demande d'annulation de la décision. Il est également important de demander une injonction au Tribunal, soit pour obliger le CNAPS à délivrer l'agrément ou la carte professionnelle, soit pour l'obliger à réexaminer votre demande dans un certain délai fixé par les juges.


    Toutefois, il est important de noter que la procédure devant le Tribunal administratif est longue (entre 24 et 36 mois selon le tribunal en cause). Il est donc important de déposer devant le juge des référés du même Tribunal une requête en référé suspension, qui va accompagner la requête en annulation. 


    La requête en référé suspension doit être également écrite et motivée et présenter une démonstration de l'urgence qui justifie la saisine du juge des référés (en pratique l'urgence sera admise si vous êtes en exercice, sauf si votre licenciement est déjà intervenu). 


    La requête doit contenir une demande de suspension de l'exécution de la décision de refus du CNAPS, jusqu'à ce qu'il soit statuer sur la requête en annulation, ainsi qu'une demande d'injonction de délivrer une autorisation provisoire d'exercice de la profession d'agent privé de sécurité.


    Il est important de noter que la requête en référé suspension sera déclarée irrecevable si aucune requête au fond n'a été déposée.

  • Puis-je avoir un modèle de recours gracieux gratuit ?

    Même s'il est conseillé d'être accompagné pour le faire, vous pouvez adresser vous-même le recours gracieux au directeur du CNAPS.


    Pour cela je mets à votre disposition un modèle gratuit de recours gracieux : cliquez ici pour le télécharger !


    Conseils pratiques : si votre mise en cause pénale n’a abouti à aucune condamnation, n’oubliez pas qu’il est extrêmement important de contester les faits qui vous sont reprochés !

  • Quel casier judiciaire consulte le CNAPS ?

    Le CNAPS est amené à consulter le casier judiciaire B2 en sa qualité d'administration publique. Néanmoins, obtenir l'effacement du casier judiciaire B2 ne sera pas suffisant pour éviter un refus d'agrément, de carte professionnelle ou d'autorisation préalable, puisque le CNAPS peut également consulter le TAJ (fichier du traitement des antécédents judiciaires).

  • Comment savoir si mon casier B2 est vierge ?

    La consultation du casier judiciaire B2 obéit à des règles strictes, car contrairement au casier judiciaire B3 dont l'extrait peut être obtenu en ligne, il n'est pas possible d'obtenir un exemplaire de son B2. En pratique, il convient de se rendre au Tribunal judiciaire du ressort de son domicile et de se diriger vers le SAUJ (service d'accueil unique du justiciable). 


    La consultation se fait ensuite sur place en présence d'un greffier qui vous interdira en principe de faire une copie, de scanner ou de prendre en photo le document. En revanche, vous pourrez noter sur une feuille de papier les informations nécessaires à une demande d'effacement du casier judiciaire B2 (le Tribunal ayant prononcé la peine, la date du jugement, l'infraction en cause etc.). Pensez donc à prendre avec vous de quoi noter.

  • Comment consulter mon TAJ ?

    Pour savoir si des données de mise en cause vous concernant figurent dans le fichier TAJ, vous pouvez adresser une demande écrite au Ministre de l’Intérieur. Il est indispensable de joindre une copie de votre carte d’identité et fortement recommandé d’envoyer votre demande en lettre recommandée avec demande d’avis de réception.


    Le Ministre de l’Intérieur dispose d’un délai de deux mois pour vous répondre à compter de la réception de la demande. En pratique, vous recevrez deux réponses : l’une de la Direction générale de la police nationale et l’autre du Service de renseignement criminel de la Gendarmerie nationale. Vous serez alors informé de l’existence ou non d’une mention vous concernant dans le fichier TAJ, que ce soit en qualité de mis en cause ou de victime.


    Si aucune réponse ne vous parvient dans les deux mois suivant la réception de votre demande, vous pouvez saisir la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).

  • Est-ce qu'une garde à vue est inscrite dans le casier judiciaire ?

    Le casier judiciaire ne comporte que les condamnations. Une garde à vue n'étant qu'une mesure d'enquête et non une sanction, celle-ci ne sera pas inscrite dans votre casier judiciaire. 


    En revanche, si la garde à vue débouche sur des poursuites ayant abouti à une condamnation, cette dernière sera ajoutée à votre casier judiciaire.


    Toutefois, le CNAPS consulte également le TAJ (fichier du traitement des antécédents judiciaires), dans lequel une mention sera portée vous concernant en cas de garde à vue, ou d'audition libre. Or, il ne faut pas confondre le TAJ avec le casier judiciaire.

  • Est-il possible d'obtenir l'effacement du TAJ ?

    Il est parfaitement possible d'obtenir l'effacement de votre TAJ (fichier du traitement des antécédents judiciaires). Cet effacement est indispensable vis-à-vis du CNAPS, puisque des mentions dans le TAJ peuvent lui permettre de refuser de délivrer un agrément, une carte professionnelle ou une autorisation préalable.


    La demande écrite et motivée, doit être présentée devant le procureur de la République en charge de l'enquête pénale relative à la mention vous concernant. Si le TAJ contient plusieurs mentions de procédures qui relèvent de différents procureurs de la République, la demande doit être adressée au Magistrat référent TAJ auprès du Ministère de la justice.


    Dès lors que l'effacement du TAJ obéit à des conditions strictes, il est important de préciser dans la requête qu'il est demandé, à titre subsidiaire, l'apposition d'une mention sur vos données du TAJ. 


    L'intérêt réside dans le fait que l'apposition d'une mention par le procureur, empêche le CNAPS d'accéder aux données du TAJ vous concernant, dans le cadre de ses enquêtes administratives.


    Il est important de noter que pour demander l'effacement de votre TAJ ou l'apposition d'une mention ayant pour effet de bloquer l'accès du CNAPS, votre casier judiciaire B2 doit être vierge.

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